Fruits secs, nougats, noix, une tradition qui a de quoi nous faire saliver

Noël approche et en plus des cadeaux tant attendus, c'est un véritable festin qui se prépare à l'approche des fêtes. En Provence existe une coutume particulière : les treize desserts. Tradition chrétienne au départ, les treize desserts que l'on retrouve chaque année au moment de Noël est devenue une tradition familiale.

C'est dans les années 1820 que la pratique des treize desserts a été reconnue comme une véritable coutume. On les appellera « treize desserts » seulement à partir de 1925. 

Pourquoi treize desserts ? 

Le nombre treize est une référence à la religion chrétienne. Il fait référence au nombre de convives présents sur la Cène : Jésus et ses 12 apôtres. Cette coutume veut que les treize desserts soient mangés au retour de la messe de minuit. De manière générale, il faut que les treize desserts soient présents sur la table en même temps. On peut y trouver les quatre mendiants : noix ou noisettes, figues sèches, amandes et raisins secs. La pompe à l'huile (sorte de brioche) vient ensuite compléter le festin ainsi que les nougats noirs et blancs, sans oublier les dates, les fruits confits, les oranges (ou clémentines), les pommes, les poires et parfois les prunes. La liste des desserts peut varier selon les traditions des villes et villages.

A l'époque tout dépendait des fruits qui avaient pu être récoltés. De quoi en faire saliver plus d'un et de partager tous ces desserts. Le partage : c'est aussi un peu ça, l'esprit de Noël.